faire société
par la pédagogie sociale
PAR l’éducation populaire
Les pratiques proposées ici trouvent leur fondement dans la pédagogie sociale (Freinet, Freire, Korczak, Radlinska) : C’est un travail en dehors de structures traditionnelles qui se vit, essentiellement, dans les espaces ordinaires de la société. C’est un travail qui invite à la rencontre parce qu’il est visible et en libre accès. Cette pédagogie permet de travailler à partir de la réalité, de réhabiliter le collectif (le groupe soutient, protège et nourrit). En mettant en pratique l’inconditionnalité de l’accueil ; l’intention est de porter beaucoup d’attention à autrui avec des actions stables, durables et régulières. Quand la précarité nous rappelle à l’incertitude et à l’insécurité, il faut travailler dans le long terme, oser la proximité et la relation authentique. À l’heure de la distance, il faut de la présence parce que c’est à nous tous qu’il revient de nous occuper de celle et de celui qui est venu nous voir et nous rencontrer. La pédagogie sociale est une approche intégrale qui permet d’avoir une ambition, une visée, une vision politique radicale : une société juste, coopérative, communautaire où les institutions seraient organisées et gérées par le peuple dans toute sa diversité. Faire société, ce n’est pas partir des besoins, c’est partir des désirs, de la souveraineté sur le travail (un travail joie, désiré et vivant qui propose une délibération collective sur ce qui est produit). Faire société c’est aussi l’éducation au « commun » en permettant gratuitement l’accès aux biens et services comme l’école, les transports, la santé, l’alimentation, le logement, les arts, etc. Notre visée se situe dans le champ de l’éducation populaire et des politiques de l’émancipation . C’est une marche de l’humanité vers son émancipation collective. Cette émancipation est celle des anonymes, des sans « noms », celle des masses. Cette visée, cette idée est en travail et elle porte l’espoir de créer de nouveaux possibles. C’est l’idée du « commun » dans tous les espaces ordinaires de la société.
ChristophePruvot
Éducateur populaire et pédagogue social, titulaire d’un Master en sciences de l’éducation (spécialité formation des adultes), J’ai eu une « carrière » dans la fonction publique territoriale (20 ans) pendant laquelle j’ai été responsable d’un service culturel puis d’un centre culturel, chargé de programmation d’une salle de spectacle, d’un cinéma, bibliothécaire, animateur jeunesse et directeur de centre social. J’ai été directeur de centre social pendant 15 ans (en gestion municipale et associative) mais aussi responsable d’espace de vie sociale et directeur d’une association d’éducation populaire. Je suis formateur depuis plus de 5 ans dans les champs du travail social et éducatif, de l’éducation populaire avec une entrée en pédagogie sociale. J’ai une approche pluri-disciplinaire teintée de philosophie, de sociologie et d’histoire. J’interviens dans les structures, en université, dans les écoles et centres de formation aussi bien en formation initiale, qu’en formation continue et/ou professionnelle. Je m’appuie sur des expériences vécues et/ou analysées, sur une théorie mise en pratique et une pratique théorisée.
L’approche pédagogique et la démarche
Former, c’est transformer, rencontrer, aller vers les autres, transmettre, apprendre, produire, créer, composer, s’accomplir, s’interroger, articuler, lier, se lier, tisser, agir, penser, inventer, imaginer, se libérer, réfléchir… Entrer en formation, c’est entrer en relation avec les autres pour permettre le changement et la transformation. C’est libérer sa pensée, c’est permettre l’expression… Accompagner, c’est être aux côtés de l’autre, faire un bout de chemin avec lui mais c’est aussi être responsable des règles que nous (accompagnants) mettons en place, des choix que l’autre peut faire, des décisions qu’il peut prendre. C’est se donner la possibilité de se penser et d’inventer en faisant. La formation se rapporte à une pédagogie émancipatrice et libératrice (coopération et méthode naturelle inspirée de la pédagogie Freinet). Il est proposé une éducation permanente tout au long de la vie qui s’inscrit dans le mouvement de l’éducation populaire et inspirée de la pédagogie des opprimés et de l’autonomie (Paulo Freire) pour : Accompagner la compréhension du monde dans une dimension d’analyse de la société / Permettre la transformation sociale par la recherche, la formation et l’action / Construire une société plus juste, plus humaine et plus démocratique / Rendre possible l’émancipation personnelle et collective / Bâtir collectivement les possibilités d’une transformation « radicale » de la société.
La démarche est appliquée, imbriquée et engagée. Elle est de type « recherche – action » par : l’investigation et recherche par la production de connaissances / Le rapport dialectique ou les théories interrogent les pratiques / Le croisement entre une démarche réflexive et les expériences de terrain.
Christophe propose des formations, des accompagnements et des interventions pour tous les acteurs du social, de l’animation, de la culture, dans une démarche qui visera à interroger les postures, les pratiques, les envies, le sens des actions et les actions elles-mêmes. La formation et l’accompagnement des acteurs et des praticiens de terrain sont fondés sur les interactions, les échanges, l’intervention. La démarche prend en compte la complexité des terrains et le récit des expériences.
LES AMI.ES, LES CAMARADES
Un peu de références
Et des témoignages de « stagiaires » recueillis lors de temps de formations et d’accompagnement
« Tout d’abord je tiens à vous remercier pour toutes l’aide et le savoir que vous m’avez inculquée, cela m’est et il me sera éternellement indispensable que ça soit dans mon parcours professionnel ou ma vie personnelle. »
« Je tiens encore à te remercier pour ce que tu nous as fait vivre. Franchement, c’était incroyable. »
« Tu nous laisses vivre et réfléchir »
« Il y a une puissance dans la démarche »
« On ne s’est jamais senti jugés »
« On a toujours été à l’aise »
« Maintenant on a des billes avec les concepts »
« Je pensais que c’était une utopie, comme une chose impossible. Pour moi, c’était un peu un rêve. Mais de voir que c’est possible en vrai, que ça existe alors ça devient un peu comme un rêve mais possible. Et même si ça ne se fait pas ici, de voir que c’est réel ailleurs, c’est important et ça vaut le coup. Oui ça valait le coup d’être là pendant deux jours »
Rendez-vous sur le site de la rage du social
PLUS D’infos et de références sur la pédagogie sociale